Les Cinglés du Ventoux c'est quoi ?
Le Club des Cinglés du Mont-Ventoux est un club fermé.
Il est ouvert aux obsédés qui effectueraient dans la même journée, l’ascension du « Géant de Provence », par les trois routes principales : Bedoin , Malaucène et Sault, dans l’ordre qui leur convient.
Soit un total de 136 kms et 4443 m de dénivellation !!!

1ère ascension : versant Sud
(Bédoin)
2ème ascension : versant Nord (Malaucène)
3 ème ascension : versant Est (Sault)
plus de renseignements sur cette épreuve voici le lien du site officiel:
http://www.clubcinglesventoux.org/index.php?sid=3&nav=15
Tout d'abord j'ai une petite pensée pour Fifty-One qui pour des pépins physiques n'a pas pu se lancer aujourd'hui dans ce défi, mais je sais qu'il le tentera dès que ça ira mieux, bon rétablissement !!!
Merci à trotro pour ses encouragements téléphoniques
et un grand merci à ma femme et mon beau-père qui m'ont accompagné durant la dernière ascension !!!
Merci à Françoise pour son soutien "hydrique" et...à Jean-Jacques pour ses précieux conseils de gestion !!!
et merci enfin à mon soutien moral pour ses ondes positives !!!
Voilà, 8 h effective sur le vélo, 144 kms au compteur et enfin...le précieux sésame, les tampons !!!
Bien sûr la 1ère ascension (Bédoin) s'est très bien passée mais à partir de la 2ème (Malaucène) les choses ont commencé à se gâter. Je comprends mieux la signification du mot LIMITE.
Ce fut dans la douleur, mais le combat le plus dur à été de gérer le chamboulement gastrique qu'une telle épreuve engendre indéniablement.
En effet, le corps arrive à une telle limite physiologique (propre à chacun) que plus rien ne peut être assimilé.
Il y a une telle dépense energétique que l'absorbsion même régulière de sucre ne suffit plus.
le corps sature tout simplement et va chercher au plus profond les besoins vitaux (minéraux, eau), et là faut réussir à se gérer jusqu'au bout en ne pouvant pratiquement plus rien avaler avec le risque de tout vomir, et éviter constamment la deshydratation (impératif de se forcer à boire des petites gorgées d'eau très régulièrement).
Bien sûr il a fallu gérer auparavant les coups de pompes physique, les baisses de moral, mais le plus dur était ces chamboulements gastriques.
En plus la chaleur a durci l'épreuve, mais bon l'essentiel est que s'est passé, je crois que c'est l'épreuve dont je suis le plus fier, car elle fut longue et j'ai dû aller chercher très loin les ressources pour finir.
Plus qu'un défi contre le Ventoux, c'est réellement un Défi contre soi-même !!!
A l'heure où j'écris, j'suis pas prêt d'y retourner...dans le Ventoux !!!!
KIRIKOU


bravo poulet!!! t'es vraiment costaud, forza mangeboulons!!!!!!!!
RépondreSupprimerun peu fou quand meme avec cette chaleur, mais bon c'est passé , fier de toi je suis, scarabée